Première publication : 2 février 2012.
Par Diego (notre chroniqueur)
Un Institut du Bosphore vient de se créer à Paris réunissant, pêle-mêle, des hommes et des femmes hostiles à la loi de pénalisation. Leurs mines affichent une satisfaction béate. C’est phosphorescent. Que va-t-on y faire? Parler de génocide, fichtre! Inévitablement. Des cris et des clameurs vont retentir au sein de cet institut bancal qui tournera, nous l’espérons, à la foire d’empoigne ou à la cacophonie. On ne peut rien faire de bon avec un pareil casse-tête sauf de se couvrir de ridicule. Demandez à M. Galbert Ripaille, il en sait quelque chose avec ses approximations historicisantes. Ou alors, percer sous le détroit un tunnel aux normes antisismiques? Enfin rattachés! Demandez à M. Henri de Castries, il y assurera les futurs sinistrés. Le torrent des invectives passagères cédera enfin la place à une montagne d’investissements grandioses. Surtout pas de loi, ça serait irréparable pour l’Institut du Bosphore!