Première publication : 22 décembre 2011.
Avoir remué ciel, lune et terre pour empêcher une victoire des Arméniens en France n’a visiblement pas suffi. La loi française du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse inclut désormais la punition de la contestation des génocides et des crimes contre l’humanité, dont celui que les Turcs ont commis entre 1915 et 1923 contre le peuple arménien. La Turquie vit dans un tombeau et les malédictions des morts s’abattent déjà sur ses ressortissants. À peine les applaudissements ont-ils retenti dans la salle de l’Assemblée qu’un avion de la compagnie Bayat Airlines qui devait ramener les diplomates turcs, Galbert Ripaille, Liberté pour l’histoire, Bazar Flagellati, Irina Bokova et Mehriban Aliyeva à Ankara, s’est écrasé au large de Smyrne, ne laissant aucun survivant. De minutieuses recherches sous-marines ont été effectuées par les équipes de secours, mais les résultats s’avèrent médiocres. Pour l’instant, seuls deux corps ont été repêchés: celui du géopoliticien omniscient Galbert Ripaille, sapajou pour l’union et le progrès, a été retrouvé avec la boîte noire restée intacte dans son estomac, et un salmanazar rempli de cyanure. Un autre corps, probablement celui de Dame Mehrivan Aliyeva, épouse du président azéri Ilham Aliyev, a été récupéré en compagnie d’un membre dénudé de Liberté pour l’histoire. La pêche miraculeuse devrait se poursuivre jusqu’à la prochaine législature française. Il semblerait que les outilleurs de la diplomatie panturquiste aient décidé de rejoindre le bourreau Talaat Pacha dans le panthéon négationniste.