Première publication : 24 août 2011.
Par Alfred Pointillarre, haut fonctionnaire de la République
Dans un souci d’honnêteté intellectuelle, il serait légitime de rappeler aux Parisiens qu’un certain nombre d’organisations arméniennes occupent insidieusement la capitale française, cela afin de promouvoir – ils l’espèrent benoîtement – leur culture, leur identité et leur langue. Dieu soit loué, pour les avoir reçus successivement dans nos ministères et nos mairies, notamment à l’occasion des commémorations du 24 avril, nous connaissons bien les Arméniens, dont nous allons brièvement, pour les convaincre de quitter Paris, établir une liste de leurs 10 principaux défauts :
QUELQUES TORTS DES ARMÉNIENS
1/ Les Arméniens sont assez envieux et jaloux. Ils n’ont pas réussi à compenser les défaites de leur histoire par des victoires sur leur présent.
2/ Les Arméniens rapportent trop d’argent au Budget de l’État, ce qui ne leur confère aucun droit, contrairement à ce qu’ils croient.
3/ Les Arméniens ne suivent pas les conseils de la République Française : imitez le grand Charles, devenez plus conformistes.
4/ Il n’y a pas assez d’Arméniens de service. Chaque journal, chaque télévision, chaque institution universitaire de notre pays devraient avoir sous la main un brave Arménien, déterminé à suivre le maître comme son ombre, et à faire de beaux discours sur des questions qui historiquement importent peu en vérité.
5/ Les Arméniens se reposent sur leurs lauriers, et ne savent pas profiter d’une victoire pour avancer. Ils se servent de leurs victoires pour replonger dans la passivité.
6/ Les Arméniens considèrent les Turcs comme leurs supérieurs, voire leurs maîtres : lorsqu’ils prennent une gifle, ils tendent l’autre joue, et prennent un coup de massue.
7/ Les Arméniens ont autant d’ambition que les Sumériens.
8/ Les Arméniens vénèrent bien trop les lois françaises et ne comprennent pas, malgré un siècle de présence en France, que « le Pays des Lois » est spécialiste de l’effacement, de l’écrasement des données, et du nettoyage mirobolant de tout ce qui pourrait causer un dommage aux relations franco-ottomano-turques.
9/ Le nombre d’Arméniens occupant Paris mais aussi d’autres villes prestigieuses de la Vieille Europe est en augmentation. En l’espace de cinq ans, leur population serait deux fois supérieure à celle de nos amis Turcs installés sur notre territoire.
10/ Les Arméniens, en se disant « Français d’origine arménienne », brouillent les cartes d’identité. A la place des Arméniens, il est absolument primordial d’établir au cœur de Paris un service d’accueil turc, enrobé d’une fine couche de miel ottoman. Ce service d’accueil sera composé d’officiers turcs en civil, entraînés à l’école de la Diplomatie. Il pourra plus tard évoluer en Musée, et être éventuellement rattaché au pouvoir central de la Turquie, qui y enverra ses cadres militaires et ses « loups gris », déguisés en hommes de culture, pour assurer la collaboration entre nos deux nations et permettre aux Français, les vrais, d’avoir ainsi une très haute opinion de la nation amie. Je propose donc aux électeurs et aux élus la création d’un Musée turc où seront exposés les ossements d’Arméniens, avec panneaux explicatifs composés par l’Unesco et le photographe Bazar, sur les conseils avisés des membres de Liberté pour l’Histoire, et de quelques écrivains pédants amateurs de sophismes bosphoriques qui assurent la bonne digestion de ceux qui ont hérité de « l’abandon des biens arméniens ». Il sera également possible aux touristes français de se recueillir devant les monuments arméniens restaurés sur cette bonne terre turque. Je demande à nos Arméniens d’examiner attentivement, et avec le plus grand sérieux, notre demande, et de mettre un terme à leurs agissements en quittant immédiatement Paris. Des officiers turcs, aidés de fonctionnaires français, leur indiqueront les sites où ils pourront s’établir, créer leurs associations culturelles et se faire un peu oublier.
Mise à jour du 19 janvier 2013 : Alfred Pointillarre, un an et demi après cet article, a envoyé en janvier 2013 une lettre intitulée « L’Europe et la mémoire des Arméniens, par Alfred Pointillarre », dans laquelle il invite Paris et Bruxelles à interdire les réseaux panturquistes sur le territoire de l’Union européenne. Ce revirement inattendu d’Alfred Pointillarre serait dû à ses récentes études arménologiques.