Après la fusillade antisémite de Toulouse

Première publication : 20 mars 2012.

C’est sans acrimonie que Armenia My Friend pense à ceux – les imprudents – qui ont censuré récemment la pénalisation de la négation des génocides reconnus par la France. Pourquoi donc eux, direz-vous ? Ils n’ont rien à voir avec ce qui vient d’arriver ? Les 148 députés et sénateurs de tous les bords signataires de la saisine en date du 31 janvier 2012, par leur opiniâtreté, ont affaibli le camp des victimes, ils ont isolé des communautés désignées comme lobbyistes, ils ont banalisé l’impunité morale et juridique, ils ont troublé la conscience d’un grand nombre de personnes… Ils nous ont fait croire qu’on pouvait, au pays de la raison, se distinguer en haut lieu par la rigueur purement intellectuelle et juridique. Erreur ! Ils ont délivré un blanc-seing, encouragé la concession devant le chantage et les imprécations d’un État terroriste, la Turquie d’Ankara. Un climat nauséabond de pétainisme s’est emparé d’une partie des médias. Le sang a coulé avant même que l’encre ne sèche. Ne savent-ils pas que des criminels méthodiques existent, que la haine antisémite a donné la Shoah ? Après la tuerie de Toulouse, c’est main dans la main que nous devons nous unir.

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