François Hollande va-t-il trahir la Pomponnette?

Première publication : 1er octobre 2012.

Quand le temps se rembrunit, le clairon de la Pomponnette bondone et la cause arménienne se change en statue de sel. Les bobanceors du Château partis enterir la mémoire des Arméniens, en hommage à la gorge gourmande du Sultan, s’apprêtent à enterrer la défense des sujets chrétiens de la Sérénissime. Cette couardise allait-elle être la dernière? – Ge non! Ce sera le Général de Gaule, qui, l’an de grâce 1945, lira dans le testament du Maréchal Pétain un passage sur le possible cheminement dialectique françois vers la trahison des Arméniens : « Je soussigné, Maréchal de France, chef de l’État, avoir vu en songe mes successeurs Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande bohorder devant la belle Ankariote, jouter avec force courage puis, en compagnie du seigneur des terres de Clochemerle-les-Berdouilles, participer aux réjouissances en dévorant moult émerillons. » Desadonc que la loi sur le génocide arménien soit enfouie sous terre, la Pomponnette desavancira et préparera le terrain de la défaite, pivotera sur son socle pour dénoncer le sort des Arméniens en terre d’Orient, recommander de venir au secours des oltremarins d’Arménie de l’Est et placer quelque freton au bénéfice du CNMA de Clochemerle-les-Berdouilles. Une fois le pied levé, la Pomponnette choisonera Ankara, Bakou et le Conseil Constitutionnel des Arméniens de France pour l’échec de la loi, puis s’armera de patience pour livrer de nouveaux combats où la défaite est acquise. Après avoir subi les marmitaines républicaines, gardes huches socialistes et soufflets hollandais, la FRA Dachnaktsoutioun n’aura plus de margoulette à visser sur le pivot de sa girouette.