Première publication : 3 mars 2012.
L’existence d’un conseiller de l’ombre arménien, un moment supposé avoir été impliqué dans la genèse de la loi du 22 décembre 2011 sur le génocide des Arméniens, serait une farce inventée par les cercles jacobins de France. Trois indices révélés lors d’une enquête ont démasqué la supercherie. D’après le prétendu « conseiller de l’ombre », il y aurait officiellement près d’un million de Turcs en France, chiffres mystifiants et dithyrambiques qui dépassent les estimations les plus ambitieuses d’Ankara. Compte-t-il aussi les quelques Français « de souche » qui dans la classe politique continuent à s’évertuer en louanges turcoïdes ? A contrario, l’éminent expert avance que les Arméniens de France seraient difficilement dénombrables, mais qu’en tout cas, ils bénéficieraient d’un label « 100% français », ce qui laisse songeur quand on sait que la France n’existait même pas en rêve au cours des premiers millénaires de l’ère arménienne. Ce conseiller politique fictif imaginerait même, dans un avenir qu’il espère proche, que Turquie et Arméniens de la diaspora se réconcilient. La loi du 22 décembre 2011 était-elle finalement la maigre compensation « éphémère » d’un abandon total de la cause arménienne par la diaspora? Heureusement pour nous, ce conseiller de l’ombre arménien n’était qu’un produit de fabrication française.