Première publication : 9 mars 2012.
C’est une formidable explosion de joie qui a retenti devant le siège de l’organisation mondiale à Paris, à l’annonce de l’officialisation de l’aide turque à l’Unesco. « Je voudrais témoigner à Ankara ma profonde gratitude, car cette sphère de protection culturelle et éducationnelle, qui assure le respect universel de la justice, va dorénavant bénéficier aux auteurs des attentats terroristes et à toutes les barbaries du 3ème millénaire, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion », a dit une responsable de l’Unesco en recomptant ses billets. « C’est une chance que nos lires turques soutiennent l’Unesco en 2012-2013, années où l’Azerbaïdjan post-nettoyage ethnique est membre du Conseil de Sécurité », a ajouté un représentant turc. L’Azerbaïdjan et la Turquie semblent être bien placés pour protéger leur patrimoine par l’entremise de l’Unesco, qui a soutenu l’Arménie, comme on le sait, dans l’affaire du cimetière médiéval de Djulfa.