Bazar Flagellati expose « Gaz lacrymogènes d’ici et d’ailleurs »

Première publication : 22 août 2013.

Pendant quinze jours, Bakou a accueilli l’exposition du photojournaliste Bazar Flagellati, « Gaz lacrymogènes d’ici et d’ailleurs », qui en plus de cent clichés, illustre le travail des polices anti-émeute du monde, des moments « très fortes » (sic) dans la vie de Bazar, que l’humaniste a voulu partager avec son public. « Lorsque vous découvrez une de mes expositions, vous n’avez pas l’impression d’être récupéré, ni de faire le propagande. Dans mon oeuvre “Gaz lacrymogènes d’ici et d’ailleurs”, je montre l’ortho-chloro-benzal quelque chose. J’affiche le chlorure de phénacyle. Je parle du dibenzoxazépine. Toutes ces formes courantes de gaz lacrymogènes, j’ai capturé leur essence en quelques clics, pas comme un fou du métro, mais suleyman (ndlr : seulement) comme un photojournaliste. » « Les nausées, les douleurs, les spasmes, les brûlures au second degré, les hémorragies internes, le crachement de sang, que j’ai aperçus ici et ailleurs, chez des confrères, pour les prestigieux Worldwide Clochemerle, Time Magazine, ou National Geographic, ne font pas partie de mon book. » « Ma passion, c’est plutôt de discuter avec les bombes lacrymogènes, écouter leurs histoires, leur montrer mes travaux de 30 ans, réalisés dans plus d’une centaine de pays, faire le propagande contre les Arméniens et quelques autres peuples. » « Pour le arménophobie, il y a quatre thèmes mejeur (ndlr : majeurs). Le première thème, si vous regardez bien mes photographies, est qu’il n’y a jamais eu de cimetière médiéval arménien de Djulfa, au Nakhitchevan. Le deuxième, si vous voulez, petit à petit, est que le Karabakh (nldr : Artsakh) n’a jamais été arménien. Le troisième histoire qui m’intéresse : l’Azerbaïdjan n’a pas massacré ses civils à Khodjali. Et c’était presque la première jour que je savais qu’il n’y avait pas eu de soi-disant génocide arménien. » « Tout ça, c’est le politique. Bazar, il est un photojournaliste, qui partout où il va, se sent chez lui, même si c’est en Azerbaïdjan qu’il touche les fonds du problème… » L’exposition de Bazar Flagellati a reçu de nombreux visiteurs officiels de Turquie, venus évaluer le travail de leurs forces policières grâce aux clichés du photojournaliste.

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