Première publication : 15 octobre 2013.
La laïcité nucléaire navigue à vue sur les flots de le mer Noire. Dans le port de Sinop, le capitaine de pédalo François Horlanmak et son bec de navire Arnaud Monteboru, ignorant le « Sinop nükleer istemiyor! » (Nous ne voulons pas de nucléaire!) des chalutiers de Sinop, ont décrété « la pêche pour tous », ou plus opportunément, « le nucléaire pour tous ». Japon et France vont transformer les poissons de la mer Noire en écailleux radioactifs. Tous les buzaği, veaux tétants de la droite française, du centre et de l’extrême, arménophobes viscéraux, ont dû dresser leurs tables pour fêter cette radioactivité franco-turque.
L’escale franchouillarde d’Angarya, corvée obligée pour la diplomatie gauloise avant toute vente, a abouti : le nucléaire de l’âge de pierre va pédaler dans les eaux troubles de la mer Noire. Tellement opaque cette mer qu’ Arnaud Monteboru, du ministère des Instruments à vent, muni d’une lunette longue-vue, a signalé l’absence de trois éléments à l’horizon : nul Abenomic, nul Triervelâyet, nulle grande nation, et a repéré juste une érosion galopante, des autoroutes sauvages et des digues branlantes de béton. Vay Lâf! Malheur aux paroles vaines! Ils sont tous Ankastre ces politiques fransouzes, de Monteburuntu à Monteburuşuk. Traduisez de Colique à Ratatin.