Première publication : 7 décembre 2012.
Après avoir signé le Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, la France a décidé de changer de nom pour adopter celui des Arméniens qu’elle a trahis. Handicapée par son nom (« France »), un patronyme d’emprunt qui a donné l’illusion à ses citoyens d’être les héritiers d’une nation, raillée sur la scène internationale et discriminée dans le commerce mondial, désindustrialisée, sa civilisation en est revenue à l’âge des pâturages. Seule la recherche d’un nom prestigieux et de bon aloi pour la promotion sociale, un nom arménien, pouvait lui ouvrir de nouveau les portes de la gloire. Au début, la communauté internationale fait la sourde oreille. Certains se demandent même quelle nouvelle crise de folie agite la patrie des poulets Doux (emblème de substitution de la France quand le coq gaulois se meurt).
« Pourquoi un pays athée adopterait-il le nom de la première nation chrétienne de l’histoire? » se demande-t-on. « Et pourquoi un traître prendrait-il le nom de la nation trahie (par le Traité de Lausanne)? » La France ne baisse pas les bras devant le mépris qu’elle subit. Elle continue de démarcher de toute son énergie. Au bout de trois mois, elle devient enfin Arménie gauloise, née France. C’est un immense soulagement pour elle (on la comprend). Un travail titanesque reste toutefois à accomplir, quant à l’application des lois arméniennes sur le territoire de l’Arménie gauloise.
NB: Les obstacles administratifs mis à l’adoption des noms à consonance arménienne seront bientôt un vestige du passé.