Tach ! Tach ! Pom ! Pom ! Maintes et maintes fois, elle s’est trompée dans ses calculs politiques.
Ce parti s’est fait berner par les Jeunes-Turcs, par l’Europe, et a fini sa lente décomposition en s’associant aux oligarques d’Arménie.
M’dame la Pomponnette s’est trompée sur toute la ligne.
Un siècle plus tard, après l’indépendance de l’Arménie, la Pomponnette a découvert les libertés civiques et la démocratie, seulement lorsque les criminels ont perdu le pouvoir…
« Au nom de la Pomponnette, nous avons demandé le retour de toute la bande des oligarques! Au nom de la Pomponnette, nous avons exigé la démission de tout ce qui n’est pas Pomponnette! »
Ah la Pomponnette… Il faudrait peut-être lui expliquer qu’elle ne fait plus partie de l’Histoire, mais sans pulvériser son parti, car même un parti politique désastreux peut servir de repoussoir historique.
Dans le futur, les enfants arméniens pourront dire à leurs parents : « La voilà, la Pomponnette, le plus mauvais parti politique arménien ! »