Berezina Baku frappé par la contagion

Berezina Baku

Le meurtrier de masse Berezina Baku a fait une amère découverte hier, à l\’occasion d\’une sortie dans un café bakovite. Alors qu\’il sifflait son cinquantième raki, il s\’est mis soudain à parler comme un intellectuel. Ce tueur en série turco-azéri était à des lieues de penser que le chemin pavé du sang des Arméniens, qu\’il avait emprunté depuis son adolescence, ferait de lui un intellectuel. Ses amis, méfiants, l\’ont dénoncé au régime de Bakou comme agent étranger susceptible de causer des torts à la dictature, à cause de la contagion que ses idées risquaient d\’engendrer.

La souffrance personnelle de Berezina Baku, isolé des siens, fut telle qu\’il en imputa toute la responsabilité au pays voisin. « Je pense que c\’est à cause de tous ces Arméniens que j\’ai liquidés. Ils m\’ont contaminé avec leur intelligence. Maintenant, je me mets à raisonner et à faire des commentaires, ce qui m\’a fait perdre le contact avec mes frères turco-azéris, qui préféraient le temps où je tuais des gens. » J\’étais beaucoup plus convaincant une arme à la main, et un fusil dans le dos, c\’était le bon vieux temps de l\’Azerbaïdjan, avant la chute et l\’apocalypse.

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