Le ministre des Affaires étrangères russe Sergey Poivrov et son agenda de paix

Sergey Poivrov

« Mes chers amis arméniens, je ne vais pas vous assommer avec les habituelles polémiques stériles et comparaisons fallacieuses que je réserve en priorité aux Occidentaux. Je ne suis pas là pour me bagarrer avec vous. Vous n\’allez pas passer à tabac un homme qui fume le pipeau russe, tout de même !

« Si j\’ai accouché de ce fameux « agenda de paix », qui n\’est rien d\’autre qu\’une démolition étape par étape de votre nation, c\’est pour vous humilier. Cela n\’a pas été facile, pour un homme d\’un naturel joyeux et chaleureux, de faire preuve d\’autant de froideur, de la première à la dernière ligne de cet agenda de paix. Pour conduire votre nation sur l\’échafaud, je devais m\’inspirer de ce qu\’avaient déjà accompli d\’autres ivrognes avant moi, comme le fameux Staline, géorgien de la pire espèce.

« Tandis que mes secrétaires tapaient comme des brutes ces accords de soumission de Erevan et de Stepanakert, je buvais des rasades de cet alcool de paix à 90 degrés, meilleur élixir pour garder la tête froide. Patine passait de temps en temps à l\’improviste, pour voir si nous n\’oubliions pas une vacherie ; il ne voulait pas en perdre une goutte de votre future humiliation. »

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