La promesse française d’une aide militaire à Erevan, faite lors de la visite en Arménie le 3 octobre de sa ministre des Affaires étrangères, a été très prise au sérieux par la république d’Arménie qui doit protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale face aux agressions de l’Azerbaïdjan.
Cette aide a été reçue avec soulagement de part et d’autre. L’aide militaire française a été annoncée après plusieurs semaines d’hésitations du président de la République, plusieurs années de silence de l’État, et au moins deux décennies de complicité et de soutien au régime génocidaire d’Azerbaïdjan.
Paris et son AFP, qui donne le ton aux médias, n’ont jamais reconnu le Haut-Karabakh, mais ont beaucoup évoqué les soi-disant « séparatistes arméniens », plutôt que des indépendantistes arméniens.
Il faut toutefois rester optimistes. A chaque nouvelle confirmation du soutien militaire français, les instruments Arméniens de France, à l’appel de leurs « dirigeants » auto-proclamés du CCA Œuf, ont paradé devant l’Élysée en criant cocorico ! Jamais ils n’oublieront cette aide a minima, tardive et sans conviction.