Angelica de la Franka, la maire de Copinage-sur-Seine, prétendue alliée de la cause arménienne, a participé à un débat avec l’ambassadeur de Turquie, ancien ingénieur du MIT, portant sur « la Turquie et le problème arménien », et sur la manière de circonvenir la cause arménienne sans porter atteinte à la réputation arménophile d’Angelica. A l’issue de ces intenses échanges, la matrone a déclaré aux journalistes français que sa position sur le génocide arménien n’avait pas changé, puis, à mi-voix, que les Arméniens devaient « se montrer ouverts et tolérants avec la Turquie, ne pas la stigmatiser, ne pas s’enfermer dans leur identité, ne pas trop revendiquer, ne pas trop m’enquiquiner. » Il est vrai que courtiser l’ambassade turque et la Turquie est une pratique bien enracinée chez cette amatrice de diktats mais la maire a insisté sur le fait qu’elle avait tenté de persuader l’ambassadeur turc de reconnaître le génocide « s’il le souhaitait ».
– Madame la maire? Qu’a-t-il répondu?
– Oui…j’ai demandé…à ma façon…à l’ambassadeur…de reconnaître, chers électeurs, le génocide arménien… Nous pouvons dire, a priori, que les choses sont en bonne voie, voilà, mais il faut que vous me laissiez faire, mes électeurs…sans quoi, vous ne pourrez être les marionnettes consentantes de mon clientélisme multilatéral municipal.